L’estime de soi

S’il y a bien un truc qui en prend un coup quand on reste trop longtemps au chômage, c’est l’estime de soi. On se lève le matin la bouche pâteuse pour regarder par la fenêtre la pluie tomber. Encore et encore. On traîne, on se fait un thé. On fait quelques recherches et puis on procrastine pour s’occuper. Et comme on ne réalise rien, au final, le déprime s’installe. On se sent comme une merde, sans trop savoir pourquoi.

Mais il existe des solutions! Le sport, les activités créatrices, voir des amis, en profiter pour s’occuper un peu de sa famille, par exemple. N’hésitez pas à commencer des programmes de sport à la amsion, comme Freelitics: l’investissement en vaut la peine! On en reparlera.

En attendant, un article intéressant du Huffington Post sur le sujet.

Le vélo

Le vélo, c’est top.
C’est tout à la fois un hobby, un moyen de transport pas cher, un sport et un véritable objet culte!

Il est idéal pour retrouver la forme pour pas cher.
Allez donc explorer votre région! Tout ce dont vous avez besoin c’est un vélo, un sac à dos et une gourde. Vous pourrez enfin savoir ce qui se cache dans les quartiers alentour où vous n’allez jamais, découvrir des villages qui ne sont pas sur des routes principales, trouver une excuse pour aller voir vos potes d’enfance ou votre grand-mère au détour d’une balade.

Franchement, la plupart des gens vont en vacances Thaïlande ou à New-York faire du shopping mais ne connaissent même pas le nom des villages/quartiers autour de chez eux ni les perles architecturales et paysagères de leur région. Et après, ils viennent vous donner des leçons d’écologie et de développement durable…
Montrez leur que vous êtes mieux qu’eux en retrouvant la forme et en vous cultivant sur tout ce qui se trouve à moins de 50 bornes de chez vous!
C’est beau, le chômage, quand on sent le vent dans ses cheveux et l’air frais de la campagne vous fouetter le visage!

Le parcours

Comment en arrive-t-on à être sans emploi?

Honnêtement, je n’en sais rien: « chômeur » c’est surtout l’acceptation d’un statut qui permet de toucher quelques sous par mois en attendant un job hypothétique. Une espèce d’assurance-dignité qui permet de ne pas accepter n’importe quoi pour survivre. Le tout financé par ceux qui bossent.
C’est pas mal, mais on s’emmerde assez vite, même lorsque, comme moi, on a plein de hobbies.

Ca fait depuis environ 10 ans que je bosse et c’est la première fois que je me retrouve au chômage. Mon erreur, ça a été de reprendre les études, en fait. Résumons vite fait, je ne vais pas en faire un roman:

Après ma Matu, j’ai un peu traîné mes baskets à l’Uni, essayé la Médecine, tâté de la HES en microtechnique et puis j’ai fini par trouver du boulot dans la restauration, principalement parce que j’étais nul en maths et que j’avais besoin de bosser.
J’aimais bien, je bossais avec une chouette équipe, mais après 3 ans il n’y avait pas de possibilité de progresser dans l’entreprise. Mes 30 ans approchant, je me suis dit qu’il fallait peut-être que j’envisage décrocher un diplôme, et c’est naturellement que je me suis tourné vers l’Ecole Hôtelière. Ca m’a coûté toutes mes économies et en sortant je n’ai pas trouvé de boulot. Voilà. Depuis, je vis une formidable épopée en survêtement.

3 mois

Trois mois. Presque quatre, en fait, que je suis au chômage.
Moi qui avais toujours considéré le terme comme une espèce de vilain mot, me voilà, en survêtement, en train de créer un blog, pianoter sur mon clavier pour raconter ma vie à des inconnus.
Quoi de plus normal, en même temps? Ca me paraît être une suite logique, presque thérapeutique, à l’introspection qui survient quand on a trop de temps libre.
J’ai été élevé avec l’usage des ordinateurs en tant qu’outils; maintenant qu’on s’en sert surtout comme revue de presse de la médiocrité de nos existences, pour être cynique, s’offenser, s’extasier ou revendiquer, autant se jeter dans le bain et essayer de pondre quelque chose!
On va voir ce qu’on peut faire!